Le rêve - Une bibliothèque infinie |
J’aime lire, depuis
toujours, j’aime lire. Je n’envisage pas de pouvoir m’endormir sans avoir
tourné quelques – ou beaucoup plus - pages d’un livre. J’aime Zola, Stendhal, Proust,
Cao Xuequin, Lawrence Durrell, Paolo Coelho, Amin Maalouf, Gabriel Garcia Marquez, Camus, Sartre et Beauvoir, Martin
Winckler, Boris Vian…. et tous les autres. Mais parfois…. souvent…. je n’en ai pas envie.
J'ai parfois... souvent... des journées fatigantes, difficiles, je rencontre beaucoup de misère et
avant de fermer les yeux sur de beaux rêves, je désire juste un bon moment de
détente.
C’est là que ça se
complique, j’ai bien évidement déjà lu tous les Agatha Christie, Simenon, Léo
Mallet, Arsène Lupin, Sherlock Holmes… J’ai pratiqué de la même manière la SF
Asimov, Silverberg… la Fantasy Lackley, Bradley…. Je les ai même lus plusieurs
fois ! Mais l’évolution du genre m’interpelle. Qu’est devenue la
littérature de loisirs, le roman de gare, le petit policier sympa, le monde
imaginaire qui faisait rêver ?… Des cadavres, des monceaux de
cadavres ! D’un ou deux décès à la vision soigneusement occultée, nous
sommes passés à de multiples morts torturés, éventrés, démembrés, éparpillés façon puzzle, martyrisés,
avilis… L’intrigue est prenante et nous tient accrochés mais le livre se
referme sur une sensation d’écœurement, le lecteur en sort sali par toutes
ces ignominies qui méprisent tant l’humain.
Un jour, j’en ai eu
assez de ne rencontrer que des morts de plus en plus nombreuses, comme si
l’inflation du chiffre allait ajouter de l’intérêt, de plus en plus
ignominieuses, car le sordide, c’est bien connu, augmente le suspense. Ajouté
au marasme ambiant, chômage, guerre, pauvreté, famine, ce mépris de l’humanité
m’est devenu insupportable.
J’ai donc écrit ce que
j’avais envie de lire et j’ai créé mon propre genre littéraire – Ben oui !
Ça ne rentre dans aucune des cases formatées que propose l’édition
traditionnelle -
Le
PPP ! Petit Polespion Positif
Petit,
parce que j’ai voulu quelque chose de léger, facile à lire. Polespion parce que j’aime les genres
policiers, espionnage, aventures… des histoires qui ne risquent pas de vous
arriver dans la vraie vie et font cavaler votre imagination. Positif parce que déjà que la vie est
souvent « grise » on ne va pas en rajouter ! On y rencontre des
gens sympas pour qui entraide, solidarité ne sont pas de vains mots. On y
prépare de bons repas en quatre gestes. La vue et la vie y sont belles !
On le referme le sourire aux lèvres, l’âme en paix et le cœur content !
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